Il confronte l’individu à la réalité et à la variabilité :
- variabilité de son environnement : humidité, chaleur, froid … ; de la matière dont les propriétés vont changer en fonction des paramètres précédents ; d’un réglage machine qui va dériver au fil du temps, de la charge de travail qui peut être saisonnière ou fluctuante sur la semaine ou la journée en fonction de pic de commandes ou d’arrivées fournisseurs, des habitudes de travail lorsque le collègue avec qui se fait habituellement le travail est absent…
- variabilité de son état interne : il répond à des rythmes biologiques, a des forces biomécaniques, a des équilibres physiologiques…qui évoluent tout au long de la journée, mais aussi avec l’âge, …
De fait, celui ou celle qui travaille s’adapte en permanence à ce réel en mouvement, il en tire des connaissances, et apprend au fil du temps… il en dégage des savoir-faire, une expérience…
En cela, le travail réel se distingue du travail prescrit. Et l’analyse de ce travail relève du savoir-faire des ergonomes dont la formation initiale mixte connaissances des sciences de la vie et connaissances des sciences de l’ingénieur dans des cursus pluridisciplinaires.
De fait le travail et son analyse sont des clés d’entrée essentielles pour nourrir les questions de performances, de management, et d’organisation, de transformation/conception des situations et espaces de travail et évidemment les questions de santé et de prévention des risques au travail